Est-il possible d'ignorer les conséquences dérivant des nombreuses substances dangereuses trouvées dans les lingettes et les laits de toilettes utilisés pour les bébés et la petite enfance? Fort des résultats d'analyses accablants, l'UFC-Que Choisir a pressé les autorités européennes de renforcer les législations régissant la fabrication de ces produits. Les fabricants sont tenus d'arrêter leur pratique irresponsable en retirant les molécules allergisantes, d'antibactériens ou d'antioxydants, toxiques sur les produits destinés aux bébés.
Pourtant après analyse au laboratoire, sur 94% de produits potentiellement testés, les lingettes "Eco de Naty" contiennent 700 fois plus d'allergènes en quantité significative que les concurrents les moins chargés.
Du parabene dans les produits bébé !
Après les analyses effectués sur pas moins de 14 lingettes de grande marque, dont par exemple, Mixa, Pampers, etc.et trois laits de toilette dont Mixa Bébé par exemple, on a pu détecter le phénoxyéthanol, qui est un conservateur aux effets toxiques pour le foie et suspectés pour le système reproducteur et le développement.
Finalement, six lingettes dont Carrefour Baby, Top Budget-Intermarché contiennent des parabènes à longue chaîne, conservateurs suspectés d’être des perturbateurs endocriniens interférant avec le système hormonal. Ces regrettables remarques font conclure que sur les 34 produits pour bébés, uniquement deux sont exempts des substances maléfiques : les lingettes "Natural caresse" ainsi que le lait de toilette "Natessance".
L'utilisation continuelle des lingettes pour nettoyer les bébés peut devenir un facteur de risques. Souvent, les lingettes sont appliquées plusieurs fois par jour sur une peau de bébé déjà irritée et deviennent une surexposition aux accidents et maladies. Dans le cas où le rinçage n'est pas effectué après application des lingettes, le temps de pénétration des risques de maladies est plus développé. Il faudrait notamment savoir que les substances contenues risquent d’être d’autant plus nocives que certaines d’entre elles, suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, pourraient agir aux stades précoces du développement de l’enfant